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SORA : les idées reçues qui freinent les opérateurs de drones

La SORA (Specific Operations Risk Assessment) est un outil essentiel dans la réglementation européenne des drones. Elle permet d’évaluer les risques liés aux opérations spécifiques en dehors des scénarios standards, et d’obtenir les autorisations nécessaires pour voler en toute sécurité.

Pourtant, de nombreux opérateurs hésitent à se lancer, bloqués par des idées reçues tenaces. Retrouvez dans cet articles 5 idées reçues qui sont fausses.

Idée reçue n°1 : "La SORA, c'est top compliqué"

Réalité : La SORA demande certes de la rigueur, mais elle est structurée et accompagnée par de nombreux outils. 

La méthodologie SORA peut sembler complexe à première vue, avec ses notions de GRC (Ground Class), ARC (Air Risk Class) ou SAIL (Specific Assurance and Integrity Level). Pourtant, elle suit une logique progressive et pédagogique. les autorités comme l’EASA et les prestataires spécialisés proposent des guides, des outils d’évaluation, des exemples de ConOPS… Et surtout, vous n’êtes pas seul : des sociétés comme Innov’ATM au travers de sa solution DroneKeeper, vous accompagne dans la réalisation de votre étude SORA.

Pour en savoir plus sur la méthodologie SORA, regardez notre webinaire dédié :

Idée reçue n°2 : "Ce n'est utile que pour les très gros projets"

Réalité : Toute opération sortant du cadre « standard » peut nécessiter une SORA, même pour un projet ponctuel ou modeste. 

Que vous souhaitez faire un vol BVLOS (hors vue), voler en agglomération, de nuit, à proximité d’un aéroport, que soit votre budget ou la taille de votre structure. C’est le niveau de risque de l’opération, pas la taille de l’entreprise ou du projet qui compte.

Idée reçue n°3 : "En France, on ne l'utilise pas vraiment, la DGAC a ses propres règles"

Réalité : La France applique la réglementation européenne. la SORA est officiellement intégrée au processus d’autorisation.

Depuis l’entrée en vigueur du règlement européen sur les UAS (EU 2019/947), la France suit les mêmes exigences que ses pays voisins. La DGAC utilise bien la méthodologie SORA pour évaluer les demandes d’exploitation dans la catégorie spécifique. Elle adapte parfois certains points, mais le cadre reste commun à l’échelle de l’Europe.

Idée reçue n°4 : "C'est un frein à l'innovation

Réalité : C’est un cadre qui permet l’innovation, en sécurisant les opérations complexes…

La SORA n’est pas là pour bloquer les projets, mais pour rendre possible ce qui ne l’était pas dans la catégorie ouverte.  Elle offre un cadre de négociation avec l’autorité pour faire voler des drones dans des conditions complexes, innovantes, inédites… À condition de démontrer que les risques sont maitrisés évidemment. 

Idée reçue n°5 : "Faire une SORA prend des mois"

Réalité : Une SORA peut être structurée rapidement avec la bonne méthode et les bons outils. 

La SORA est effectivement un processus chronophage : les allers-retours avec l’autorité, la rédaction des documents techniques et la gestion des risques demandent du temps et peuvent décourager. Mais il existe aujourd’hui des solutions pour accélérer la démarches : 

Avec notre accompagnement, tout devient clair et simple. Grâce à un modèle de ConOPS éprouvé, une identification précise des risques et des mesures d’atténuation bien documentées, nous pouvons obtenir votre autorisation en quelques semaines. 

Et dans certains cas, un PDRA (Pre-Defined Risk Assessment) peut même remplacer la SORA complète. Ces scénarios prédéfinis, déjà validés par l’autorité, réduisent encore plus les délais et simplifient la procédure. 

Bref, que ce soit via une SORA optimisée ou un PDRA adapté, nous vous ouvrons le ciel où les autres ne peuvent pas voler. 

Et donc ? Qu'est ce qu'on en retient ?

La SORA n’est pas l’ennemie des opérateurs, mais leur allié. Ce cadre, souvent mal compris, permet d’ouvrir le champ des possibles et d’obtenir rapidement des autorisations, même pour des missions complexes. 

En confiant vos études SORA à DroneKeeper, nous vous déchargeons des démarches administratives qui vous empêchent d’opérer. 

Que ce soit la rédaction du dossier SORA ou une demande de création d’espaces dédiés (U-space ou ZRT), DroneKeeper mène à bien vos projets en vous faisant faire des économies de temps et d’argent. 

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